Ralentissez, contemplez, créez.
– BIENTÔT DISPONIBLE –
Un nouveau type d’application, hybride entre une œuvre d’art et une application. C’est une sculpture, numérique. Mais elle n’est pas figée. Elle est même toujours différente. Et c’est vous qui décidez de la recommencer, de la redéployer, selon d’infinies et aléatoires combinaisons.
Entrez dans cette application comme on entre dans un musée : un espace où vous pouvez vous extraire du flux incessant de sollicitations et du piège de la consommation frénétique de contenus alimentée par le scroll sans fin. En explorant cette œuvre, retrouvez le calme. C’est une expérience similaire à la contemplation face à une œuvre « analogique », que vous pouvez vivre à tout moment, où que vous soyez.




Art & Application réunis.
Il n’y a guère d’aspects de notre monde et de nos vies qui ne soient abordés, puis transformés, par les appareils mobiles et leurs applications. Ok, donc, et l’Art?
En juin 2007, la sortie du premier iPhone a ouvert la porte à une révolution technologique inédite : à la fois constante, progressive et permanente.
Au fil des évolutions techniques et de l’exploration de nouveaux territoires par les applications, les mobiles et tablettes transforment toujours davantage d’aspects de nos vies. Il n’y a pas eu un point de bascule mais de multiples. Et il s’en produit continuellement de nouveaux !
Ces appareils sont devenus des intermédiaires omniprésents, des prothèses indispensables dans notre relation au Monde, modifiant toujours plus nos interactions, nos expériences et, bien sûr, notre perception du réel.
La première œuvre hybride, Art & Application, conçue spécifiquement pour ce médium.
En effet, il peut être déjà assez fascinant d’imiter le « réel » en recréant virtuellement des salles de musées ou d’expositions et de donner l’illusion de déambuler à l’intérieur, exposant des reproductions d’œuvres initialement créées pour être vécues « en vrai ».
Ou de créer des sculptures virtuelles en 3D, dans un espace lui aussi virtuel, comme dans mon travail avec Bertrand Lavier.
Mais quid d’œuvres autonomes qui seraient conçues dès le départ pour tenir compte des spécificités de ces appareils, explorant ce qu’ils offrent de plus, de moins ou de différent ? C’est en utilisant leurs particularités que nous pouvons imaginer des formes d’expériences artistiques à la fois pertinentes et inédites.
Tentons de retrouver ce qu’il y a d’extraordinaire dans l’expérience d’un rapport privilégié et contemplatif à une œuvre : seul, face à face, par exemple dans le silence et le calme d’un musée désert.
Pour cela, il faut commencer par s’extraire du principe des sollicitations visuelles permanentes, de l’appel au clic et au scroll constants.
Interface minimale, lenteur, cubes blancs, fond gris… Calmons le jeu !
…en clin d’œil au minimalisme absolu de « Carré blanc sur fond blanc » de Kasimir Malevitch (sur Wikipedia).
Mais profitons-en aussi pour tenter d’expérimenter ce que seule une œuvre conçue pour ce médium peut offrir.
Ici : des variations aléatoires infinies, déclenchées par vous. Non seulement cette sculpture n’est pas figée une fois pour toutes, mais il ne s’agit pas non plus d’apporter des modifications à son état initial : elle n’en a pas ! Elle est composée de cubes blancs et translucides sur fond gris, mais jamais dans la même combinaison de quantités, de tailles ou d’emplacements. Au gré des combinaisons, elle peut même apparaître totalement vide !
Lancez le processus, regardez-la se recomposer en douceur, prenez le temps d’apprécier, relancez !





